En fait, j'ai froid

Première remarque obligatoire : quelle est cette couverture française saugrenue ? Les personnages qui l'illustrent ne sont pas ceux de l'histoire (c'est évident pour la femme en tout cas — c'est peut-être la déesse Diane, dont il est fait mention, mais c'est un choix idiot de toute façon).

Ensuite, l'histoire de cet amour impossible est plutôt prenante, bien qu'il faille s'habituer aux dessins aussi traditionnels que l'est en fait ce drame romantique. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Anna Karénine et Jane Eyre lors de la lecture, il y a des points communs immanquables, qui font le charme du manga.

Toutefois, la fin est ratée à cause d'un saut dans le temps inexplicable, une ellipse qui invite le lecteur à imaginer les événements qui se sont produits... sauf que le lecteur en question n'a pas tellement envie de réfléchir à ça quand il atteint la dernière page d'un one shot.