Le premier rendez-vous amoureux des deux héros, ponctué par les pensées d'Akatsuki, cet ingénu qui s'ignore, permet de déterminer la différence majeure entre eux : si l'écrivain a une vision pessimiste des relations humaines, Fumi est, à l'inverse, des plus optimistes. Ce contraste est accentué par les maladresses de chacun, qui empêchent la communication (et me frustrent assez).
En outre, je suspecte d'ores et déjà le nouveau personnage, un blondinet tout droit débarqué d'un conte de fées, d'être l'instrument parfait pour éveiller la jalousie d'Akatsuki. Heureusement, le mangaka semble l'avoir doté d'une personnalité intéressante, assez éloignée de celle qu'un lecteur avide de shōjos aurait pu imaginer.