A Couple of Cuckoos, tome 6 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Il me semble que dans mes chroniques des tomes précédents j’avais déjà évoqué la possible relation entre Nagi et Sachi, espérant que ça n’aille pas plus loin. Mais visiblement, le délire est toujours bien d’actualité et d’autres personnages en rajoutent une couche. Vient maintenant aussi le fait qu’Erika pourrait bien finir avec son grand frère disparu on ne sait où. Je ne sais pas qu’elle mouche a piquée l’autrice pour qu’elle parte dans un tel délire, mais franchement va falloir arrêter ! Ses précédentes séries étaient bien mieux dommage qu’elle ne soit pas restée sur un thème similaire… Le plus flippant étant que la série est toujours en cours et donc, qu’elle plait au Japon… beurk… Je vais lire jusqu’au dernier tome que j’ai, mais si cette histoire n’est pas clairement stoppée, la série elle, le sera pour moi.

Surtout que si on retire la partie sur Sachi, j’aime bien le déroulement des autres relations. Elles n’ont rien de bien original, puisqu’on a déjà bien des séries avec ce genre de thème, mais ça reste plaisant à lire et découvrir. Nagi ne semble pas apprécier son père biologique, pensant sans doute qu’il n’aurait pas aimé grandir dans une telle famille. Mais au final, on n’en sait rien du tout… Son père biologique est tout de même un sacré… (cherchez un mot péjoratif), pour dire qu’il n’a pas de fils hormis Nagi. Il suffit de voir comment vit Erika pour savoir que lui et sa femme n’ont jamais étaient bien présents pour elle. Alors pour le frère ainé, il en est sûrement de même. Dommage que Nagi est si peu de réparti, car je lui aurais quand même envoyé à la tête qu’ils ont réussis à échanger un garçon contre une fille comme des couillons (ça vaut aussi pour ses parents de cœur du coup, mais voilà quoi). Déjà que l’intrigue de base de la série n’était pas très logique, ni originale, voilà que l’autrice nous rajoute une relation toxique… Je veux bien qu’il y ait des choses tirées par les cheveux, des personnages avec des caractères un peu perchés, mais tout le mélange n’est vraiment pas au meilleur niveau. J’imagine que le groupe va partir à la recherche de ce grand-frère disparu, pour que le daron fasse comme s’il n’existait pas, c’est qu’il y a dû se passer quelque chose, quelque chose d’assez grave. Donc soit il a fait une connerie, si bien qu’il a été déshérité de la famille, soit il est mort… On passera sur l’originalité de son design qui est identique à Nagi, alors que les fratries ne se ressemblent que rarement comme des gouttes d’eau, à moins d’être jumeaux…

L’évolution avec Amano est assez plaisante à voir, c’est même la seule qui l’est pour ce tome. On ne sait toujours pas qui est son fiancé et visiblement, elle ne le connait pas non plus, peut-être qu’elle sait juste qu’elle l’est, mais sans plus. Visiblement, les sentiments de Nagi sont réciproques et elle aimerait donc bien sortir avec lui. Mais difficile de savoir si elle est réellement sérieuse ou si elle continue de juste manipuler son monde. J’ignore pourquoi, mais je n’arrive pas à lui faire confiance. Le seul gros problème la concernant, c’est qu’elle est le personnage pour le fan service, donc on fait des poses, des vêtements qui la rende aguicheuse (je rappelle que c’est une mineur quand même). Nagi tombe au paradis comme un gros pervers en la voyant dans ses tenues et passant de gars intelligent à gros débile. Être amoureux ne veut pas dire avoir ses réactions à lui face à l’être aimé, heureusement, certains savent bien se tenir ! Pour les filles, un petit résumé de leur comportement : elles ne savent pas ce qu’elles veulent. Un coup, elles donnent l’impression d’aimer Nagi, puis un peu plus tard ce n’est plus le cas. Pas étonnant que la série soit encore en cours, avec si peu d’avancée. Je pense que la série dure plus en longueur qu’elle ne le devrait, elle en est déjà à 26 tomes quand même, elle a presque rattrapé une autre série de l’autrice. Je suis vraiment triste de voir que l’autrice part dans ce genre de délire, car son dessin c’est vraiment beaucoup amélioré et j’attendais (sans doute trop) beaucoup de la série. J’ai essayée de garder espoir que l’évocation d’une telle relation ne serait que passagère, mais c’est trop tard pour considérer que c’est encore le cas. Même si Nagi dit qu’il ne la voit que comme ça sœur, il rougit en disant ça, donc il n’est pas sincère et ça le transforme en gros porc. Quant à Sachi, on ne change pas de sentiment en découvrant une telle vérité, c’est incohérent, dégoûtant et j’en passe.

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