Tokyo Ghoul à jeun
Ne tournons pas autour du pot, Ajin ne cherche même pas à dissimuler ses accointances évidentes avec Tokyo Ghoul : accident initiatique du personnage principal, le principe des goules déporté vers...
le 1 août 2020
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Ajin fait partie des mangas dont j’ai suivi les débuts en scans avant de les oublier en cours de route et de les retrouver plus tard en VF. Des humains qui se régénèrent et peuvent produire des « fantômes noirs » (les créatures que vous pouvez voir sur les jaquettes), ça laisse présager un peu d’animation dans les chaumières non ?
Si ce manga fait la part belle à l’action (armée), il y a aussi de la place pour la stratégie, les intrigues politiciennes, les magouilles entre autorités et grandes entreprises, les cigarettes, le traitement réservé aux minorités (les Ajins ici), la manipulation des individus… avec des clins d’œil à la pop culture de temps en temps (Jesse Pickman was there!). Le tout sans réel temps mort et avec une gestion impeccable des allers-retours dans le temps.
Le récit se structure autour de l’affrontement entre le héros calculateur (et pas toujours sympathique) et un adversaire « original » dans ses motivations et comportements. Autour d’eux se construisent différentes quêtes annexes qui finiront par se rejoindre. On aura même le droit à une proposition sur l’origine des Ajins.
Mais la singularité d’Ajin se joue pour moi sur 3 points. D’abord, le duo initial a laissé la place au seul dessinateur après 5 chapitres. Gamon Sakurai a alors modifié radicalement (et en bien amha) le design des personnages. Ensuite, l’auteur étant fan des films d’action US 1980-2000 nous avons notre dose d’affrontements où les capacités des Ajins sont exploitées au maximum sans jamais nous offrir de moments redondants, où l’on sature. Enfin, c’est le seul manga à ma connaissance où l’auteur explicite à la fin de chaque volume ce qui a été fait précisément par ses assistants.
En plus d’être une œuvre où l’on peut s’amuser à compter le nombre de morts, Ajin est un manga qui va droit là où son auteur veut qu’il aille, sans rajout inutile. On en vient à souhaiter que Gamon Sakurai fasse à nouveau parler de lui avec une nouvelle série…
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Créée
le 2 déc. 2022
Critique lue 11 fois
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