Tokyo Ghoul à jeun
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Voilà quelques années que j'ai lu mon dernier manga asiatique. Je pensais que cette mode m'étais passée, mais voici quelques temps également que je cherche à renouer avec ces latitudes culturelles, sans toutefois trouver mon bonheur. C'est grâce à SC et ses utilisateurs que j'ai découvert Ajin et que je me suis laissé tenter. Grand bien m'en a pris.
Ajin est doté d'un bon scénario, basé sur des éléments connus et déjà vus, mais traités d'un point de vue original. Le sujet est d'actualité et renvoie à des questions éthiques que l'on sera de plus en plus contraints à se poser, l'Ajin prisonnier et immortel pouvant être confondu avec un (ou plutôt des) clone(s) par exemple, avec lesquel la question de l'âme et la conscience se pose, et le droit à l'utilisation qu'en font les humains, ce qui nous rappelle le Never Let Me Go de Kazuo Ishiguro. Il y a d'autres références, comme la fuite dans les montagnes du protagoniste qui ressemble étrangement à celle de Kafka, le héros de Haruki Murakami dans son oeuvre éponyme, également teintée de fantastique ; ou encore ces êtres de l'ombre qui suivent leur maître à l'instar d'un Ryûk dans Death Note.
Ce scénario est généreusement servi par un dessin très réussi, qui est là le résultat du travail de Gamon Sakurai. Des traits m'ont évoqué Yoshihiro Togashi, d'autres plus rares Oh! Great - mais pas pour sa spécialité - ; toutefois, Gamon Sakurai marque clairement de sa patte éclairée ce seinen très sombre.
Il n'y a plus qu'à espérer que les auteurs ne tomberont pas dans la facilité et garderont leur ligne directrice pour la suite sans se perdre dans des méandres inutiles. C'est tout ce que je leur souhaite en tout cas.
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Créée
le 10 août 2015
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