Akane-Banashi, tome 6 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Me voilà à jour sur la série, jusqu’à septembre, mois de sortie du prochain tome ! Je ne pensais pas autant accrocher à la série au départ, mais elle est devenue l’un de mes coups de cœurs, j’espère donc pouvoir la continuer aussi longtemps que possible. D’ailleurs, au rythme où la série avance, il semblerait que celle-ci sera assez longue, à moins que l’on est des sauts dans le temps ou que l’intrigue s’arrête avant avec une fin ouverte sur Akane qui continue son chemin. N’hésitez pas à dire ce que vous en pensez en commentaire, j’aime échanger sur les mangas !

Le point le plus important dans ce tome, c’est le texte. Même s’il est déjà bien mis en avant dans tous les tomes précédents, je trouve cela encore plus flagrant dans celui-ci. Après tout, Akane doit en apprendre de nouveaux, afin d’élargir son champ des possibles, ainsi que ses prestations. C’est également l’occasion d’apprendre auprès d’autres figures importantes du Rakugo, ainsi que leur style assez personnel. Avec la maître Urara, Akane va devoir saisir, comprendre et surpasser ses limites. Dans le Rakugo, chaque récit fait partie d’une catégorie thématique (en plus d’un niveau de difficulté), pour maître Urara, sa spécialité s’est les récits de séductions où elle joue par exemple, le rôle d’une courtisane. C’est d’ailleurs un récit de cette catégorie qu’elle souhaite transmettre à Akane, en sachant pertinemment qu’il n’est pas fait pour elle. Mais pourquoi donc un tel choix ? Pour qu’elle se surpasse, pour qu’elle se rende compte qu’elle ne pourra pas toujours tout copier du style des autres, et qu’elle doit donc développer son style. Chaque récit peut-être interpréter différemment, nul besoin pour Akane d’être aussi séductrice que maître Urara, surtout qu’elle en est bien incapable !

Ainsi, même les Rakugoka peuvent avoir des spécialités, en fonction de leurs talents personnels. Le tout est de le trouver et de voir quels récits peuvent s’accorder avec. Pour Akane, il semblerait qu’elle cherche encore son style, le mieux est donc de continuer à explorer les différents types de textes, jusqu’à trouver ce qui lui convient. Son interprétation durant ce tome est vraiment personnelle, et hors des sentiers battus. Pour un texte qu’elle ne maîtrise pas depuis des années, c’est plutôt une bonne première prestation. Dans ma chronique du tome précédent, j’avais peur qu’elle s’éparpille trop vite, après tout, les récits qu’elle connait déjà, elle s’entraîne dessus depuis longtemps. Rien ne sert de courir, tout vient à point à qui sait attendre comme on dit. Akane essaie d’aller un peu trop vite, et cela risque de lui jouer des tours. En effet, à peine a-t-elle terminée sa nouvelle prestation, qu’elle enchaîne son apprentissage auprès d’un autre rakugoka, avec donc un nouveau récit. Visiblement, elle en maîtrise le texte pour un grand nombre d’entre eux (elle indique les avoir appris par cœur il y a un moment). Les connaître n’est pas suffisant pour pouvoir les jouer sur scène, pour cela, il faut l’autorisation d’un maître, c’est pourquoi, même si elle connait pleins d’histoires, elle n’en a que peu à raconter.

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