Chronique complète


Extrait :

Cette série est littéralement mon coup de cœur de l’année, même si j’en ai eu plusieurs, elle est sans doute celle qui ressort le plus. Son thème déjà bien particulier me faisait douter, mais au final, j’accroche, j’adore ! Le Rakugo est merveilleusement mis en avant au travers de cette série et de ses différents personnages. La discipline n’est pas prise à la légère, tout en étant bien expliqué à différents moments clés.


Bien évidemment, qui dit explication, dit beaucoup de textes, pareillement pour le fait de parler d’un art théâtral comme le rakugo. La série peut donc dérouter facilement les personnes n’apprécient pas les longs récits. Akane Banashi aurait toutefois de quoi fermer certaines bouches, qui indiques qu’ils n’y a pas de texte dans les mangas (et bande dessinée en général de mémoire) et qu’il ne s’agit donc pas de livres. Le manga (et la BD, etc…) est un art à part entière, qui sait émouvoir, questionner, faire frissonner et j’en passe, ses nombreux lecteurs. Tout comme le rakugo qui peut se trouver très vite enivrant, alors même que son acteur est seul sur scène, assis à genou avec seulement deux accessoires sous la main pour captiver son public. Le rakugo, ce n’est donc pas qu’un récital de textes anciens comme nouveaux, fidèles comme revisités. C’est aussi une part de gestuelle, d’expressions faciales, d’intonations et de mouvement (malgré la posture stoïque de base). Malgré que tous les acteurs partent de la même base, ils ont chacun leur propre interprétation des récits. Leurs caractères sont aussi variés que les couleurs, et cela donne des résultats différents pour chacun d’eux. Comme tout art traditionnel, le rakugo est en proie à l’oubli, grâce à cette série, j’espère que la discipline retrouvera un peu de sa splendeur. Il faut dire que les grands noms du rakugo ont un peu de mal à se mettre à la page, pour eux, modifier un récit peu vite devenir un sacrilège. Malgré tout, il faut parfois accepter le changement pour permettre à quelque chose de perdurer, surtout quand la personne à l’origine de celui-ci prend au sérieux le rakugo. Il n’est pas toujours bon de s’accrocher au temps anciens, surtout quand l’époque à bien changée !


Dans ce huitième tome, Akane participe à un nouveau concours, le gagnant pourra participer à un spectacle réalisé par l’un des membres de la famille Arakawa. J’aime beaucoup l’idée qu’un rakugoka fait partie d’une famille et porte donc son nom. Pareillement, certains ont aussi des noms de scène. Le parcours d’Akane est plus que mouvementé, puisqu’elle va de concours en concours, mais elle n’a pas le choix pour atteindre son objectif. Comme elle a besoin du chef actuel pour cela, elle ne peut pas trop attendre non plus, celui-ci étant déjà âgé. Cette compétition remettra donc ses capacités à l’épreuve, tout comme sa détermination. Pour les nouveaux personnages, il est difficile de savoir leur niveau avant qu’ils ne passent, ou bien s’ils se sont améliorés rapidement. Mais pour Hikaru c’est une autre histoire puisqu’on la connait déjà. Tout comme Akane, elle s’est grandement améliorée depuis la dernière compétition. On peut dire que son côté actrice l’aide à avoir une patte à elle, mais elle marche aussi sur une corde, puisque certaines de ses capacités peuvent être mal vues. Par exemple, le fait de changer de voix pour chaque personnage, afin de permettre de mieux les différencier. Visiblement, c’est assez mal vu, mais ça ne l’empêche pas d’être acclamée (en même temps, certains ont sans doute votés en étant déjà fan d’elle et non de sa prestation). Les trois prestations de ce tome sont magiques et j’aimerais beaucoup les revivre via un anime ou un drama !


[...]

Sunread26
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes Lectures Mangas - 2024 - Globale

Créée

le 28 déc. 2024

Critique lue 1 fois

Sunread26

Écrit par

Critique lue 1 fois

Du même critique