Cet album lance le personnage d'Alix, et son titre Alix l'Intrépide n'est pas volé. Au cours de cette aventure effrénée un esclave d'origine gauloise exilé en orient devient citoyen romain, réfugié, gladiateur, rouage au cœur d'une rivalité consulaire, favori de césar, conducteur de quadrige, etc. Un péplum du neuvième art.
L'histoire est dense dans ce premier opus, notre blondinet impétueux voyage beaucoup, (Des terres Parthes jusqu'à Rome); croise moult personnages dont le charismatique, quasi majestueux, Toraya, d'une présence incroyable qui en un album fera de l'ombre à tous personnages ultérieurs de Jacques Martin. Sans oublier un futur ennemi de toujours dans la grande tradition des méchants récurrents (Olrik, Borg, Rastapopoulos, etc), le grec Arbacès. Bien entendu, Alix se fourre dans les pires situations.
Il faut noter que graphiquement, le personnage d'Alix évolue énormément au cours de l'album, Jacques Martin a eu du mal à définir à l'avance la tête de son futur héros fétiche. Donc attention les yeux, ça pique un peu dans les premières cases, on a du mal à le reconnaître... Mais à part ça, c'est un festival visuel où les phylactères prennent une place non négligeable.
C'est également le seul album ou Enak n'est pas présent. J'ai presque envie de dire tant mieux.