C’est sans grande surprise que le retour de Greg Rucka au scénario de la plus célèbre des Amazone se concrétise par un beau succès. Ce premier tome est un véritable régal, que ce soit dans le revisite du mythe de Wonder Woman et son univers, mais également dans cette nouvelle « origin story », qui non seulement s’avère palpitante mais également très bien pensée et fidèle à l’esprit du personnage. On retrouve d’ailleurs très vite la patte de Rucka dans l’approche du personnage, les messages ou la façon même d’exploiter l’intrigue.
La seule chose qu’on regrettera, éventuellement, c’est que ce titre, qui a une valeur symbolique chez DC, ne sera pas plus approfondi, plus développé, non pas comme un run au sein du titre Wonder Woman, mais un véritable arc introductif à part entière à la manière de George Pérez à l’époque (je pense notamment au combat final contre Arès, qui manque d’introduction et de tension). J’ai beaucoup aimé le coup de crayon de Nicola Scott, ainsi que le ton des couleurs, ça donne au tout un aspect mythologique et réaliste, qui correspond au final plutôt bien au personnage et son univers.
Bref, un premier tome vraiment chouette, qui réussit parfaitement à réinventer une fois de plus son personnage dans le monde actuel, le rendant intemporelle.