Le fiancé d'Aspirine
C’était chouette mais… Cet album avait tout pour attirer les foules. Son auteur, Joann Sfar tout de même et son thème, l’immortalité d’une adolescente vampire traité justement, par Sfar. Aspirine...
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le 9 oct. 2018
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Même si on arrive à être surpris parfois, la persistance des thèmes classiques dans les ouvrages de Sfar relève de la petite madeleine Proustienne.
Ici, on a donc affaire à Aspirine, une adolescente vampire d’à peine 300 ans, qui cherche un sens à sa vie, conteste son statut de non mortelle et se venge du « diktat masculin ». On y retrouve donc les thèmes vampiriques habituels, des réflexions non pas philosophiques mais sur le rôle de la philosophie (et en 4 pages, souvent c’est moins binaire et moins con que de tenter l’inverse), mâtiné de quelques hommages à la pop culture.
Très Lovecraftien, comme le personnage de Ygdor, on apprécie ce retour aux sources et aux thèmes, tout en mesurant ses limites (on est proche d’un Burton par exemple, mais ce n’est pas encore un Burton). Un ouvrage un peu « retour aux sources » donc, d’autant plus agréable à lire qu’il s’agir d’un one-shot. Bien que faisant partie des plus récents, il constitue donc une bonne entrée en matière pour débuter la lecture de tous les Joann Sfar.
Enfin, pour ce qui est du dessin, à l’ouest rien de nouveau. Le trait est toujours agile, la patte est la même et donc le résultat aussi, que l’on apprécie ou non.
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Créée
le 4 juin 2019
Critique lue 218 fois
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