Assassin's Creed Dynasty, tome 3 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Avec ce tome, on arrive au milieu de la série les choses commencent donc à beaucoup bouger de part et d’autres des champs de batailles. An Lushan ne fait que gagner en puissance, et conquiert petit à petit tout ce qui se trouve sur son chemin, personne n’arrive à l’arrêter. En répression, l’empereur fait exécuter son fils ainé… ce n’était peut-être pas la meilleure des solutions. Li E s’avance un peu plus dans ce tome, lui jusqu’alors très discret dans cette intrigue va désormais reprendre le devant de la scène.

La révolte ou révolution d’An Lushan continue de prendre de l’ampleur, l’armée chinoise n’arrive pas à stopper les soldats ennemis. Il avance, petit à petit, jusqu’à son but : Chang’an. Si je ne peux pas nier la dangerosité du personnage, pour les autres et lui-même, il faut tout de même admettre qu’il a un certain charisme. Li E lui est toujours du côté de l’empereur, et se bat aux côtés des dernières personnes contre An Lushan. Ils réussissent un sacré coup en reprenant une position forte des mains de trois généraux d’An Lushan. Ceux-ci ont beau être malins et forts face à de simples soldats, ils ne font pas le poids face à Li E.

An Lushan est un grand guerrier, mais il se voile autant la face que lorsqu’il convainc les autres de le rejoindre. Je pensais qu’il mentait lorsqu’il disait vouloir se débarrasser des traîtres à la cour, mais le pire est qu’il croit ce qu’il dit ! Il a une foi aveugle en lui-même, quant à sa relation avec ses enfants, elle semble assez particulière. Le décès de son fils ainé provoque sa folie, déjà un peu présente. Désormais, plus de pitié, il tuera tout ce qui bouge et tout ce qui sera sur son chemin. Le gars, se plaint qu’il est incompris et qu’il souhaite juste libérer l’empereur du joug d’un traître… pour au final tuer tout le monde, il n’a pas l’air de saisir que personne ne va le remercier pour ça. Il aurait défié en duel pourquoi pas, mais là il tue des innocents, et va sûrement s’en prendre à l’empereur aussi directement vu que celui-ci cherche à l’arrêter.

[...]