Une istwêre belch
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BD franco-belge de René Goscinny et Albert Uderzo (1979)
Enfant je n'ai jamais compris pourquoi cet album était si connu. Je pensais bêtement que c'était le meilleur. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris. C'était le dernier album sur lequel René Goscinny avait travaillé avant de mourir d'un arrêt cardiaque. Après le décès de son partenaire Albert Uderzo à terminé l'album et à décidé d'honorer sa mémoire en continuant l'aventure astérixienne en reprenant à son compte le dessin et le scénario.
Abraracourcix véxé que Jules César ait déclaré
"de tous les peuples de la Gaule ce sont les belges les plus braves."
décide de partir chez les belges voir ce qu'ils ont de plus. Panoramix craignant qu'il se mette dans de sales draps demande à Astérix, Obélix et Idéfix de le suivre. Arrivés en Belgique nos amis tombe sur le chef Gueuselambix et ses hommes. Afin de trancher qui des belges ou des celtes sont les plus braves, Abraracourcix à l'idée d'organiser un concours dont César sera l'arbitre.
Ce n'est pas le meilleur album, mais la mort de Goscinny y est pour quelque chose. Il est normal que tout en soit perturbé. Le scénario n'est le meilleur, en revanche l'humour est bien présent. A l'image d'Annie Cordy croquée par Uderzo et donne le personnage de Nicotine, des Dupont apparaissant dans une case, hommage à Hergé. Je ne sais pas si c'est vrai mais Uderzo donne à ses belges un appétit gargantuesque, en faisant dire à Nicotine que
"Ca est frugal."
Enfin à noter l'hommage à Jacques Brel au détour d'une bulle de Gueuselambix qui déclare
"Ce plat pays qui est le mien et n'a que des oppidum pour unique
montagnes."
J'ajouterais que j'apprécie la manière très douce dont l'album se moque des belges. Après tout ce sont de bons amis, des cousins.
Parce que c'est le dernier album de René Goscinny, il tient une place à part dans la saga. En cette année 1977 Astérix était en deuil, il perdait son scénariste et le personnage même d'Astérix perdait son créateur. Car c'est bien René Goscinny qui à imaginé Astérix et Albert Uderzo qui à imaginé Obélix. Si j'étais croyant je dirais que j'espère qu'au paradis il fait rire les autres avec ses histoires.
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Créée
le 28 mars 2017
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