Alors même que les multiples acteurs et éléments précédemment mis en place dans l'histoire annonçaient un grand et amusant chambardement, les cent quatre-vingts pages de ce deuxième tome sont la vacuité incarnée. Il ne s'y passe absolument rien. Ainsi, aucune explication sensée n'est livrée au sujet de l'Atrail, des organisations qui veulent s'en emparer ou du héros lui-même. Seul un montage tout bête de scènes disjointes qui éparpillent les personnages s'offre au lecteur, lequel peine à cerner les enjeux de l'intrigue (y en a-t-il seulement ?).