B-Side, tome 1 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Nouvelle petite série ki-oon, enfin petite, elle est toujours en cours quand même ! Découverte via la plateforme Manga Nova, j’ai pu lire le premier tome gratuitement. La série a un sacré charisme, même si l’idée est toute simple sur le papier, le déroulement et les illustrations de ce premier tome sont impressionnants. Je n’ai pas l’habitude de lire des mangas sur le thème de la musique, je préfère généralement regarder l’anime où je peux entendre. C’est donc une bonne découverte, et je pense que je l’apprécierai encore plus en version anime.

On commence l’intrigue durant la jeunesse de Rui, sa famille fait de la musique classique depuis plusieurs générations. Le flambeau revient donc d’abord à son frère ainé, mais celui-ci ne supporte pas la pression de sa famille, mais aussi l’emprisonnement qu’ils exercent, qui l’empêche de créer. Inévitablement, la charge de la succession revient donc à Rui, qui va vivre le même cauchemar que son frère (à croire qu’ils n’ont toujours pas compris qu’ils faisaient n’importe quoi). Cela doit être quelque chose, d’avoir une passion qui vous anime, mais aussi du dégoût pour celle-ci à cause de vos proches qui vous poussent dans une direction que vous n’avez pas choisis. Pour Rui, ce n’est que partie remise, car comme son frère, il se fiche de l’avis de sa famille et souhaite créer. Il est juste assez patient pour attendre d’être majeur et d’avoir fini ses études, jusque-là, il prend le plus possible sur lui. Son frère essai de le soutenir à chaque fois qu’ils se voient, il lui dit bien de continuer de créer, mais il est clair que Rui se sent malgré tout un peu seul. Tout ça, alors même qu’il ne l’est pas, puisqu’il est abrité par l’esprit d’un ancien pianiste. Nous nous le connaissons bien, mais dans cette réalité alternative, il a mis fin à ses jours avant de faire LE morceau qui changera sa vie. On suit donc Rui entre ses envies musicales, ses moments de folies, mais aussi ses moments d’emprisonnements. Sa mère a réussie, en l’étouffant autant, voilà que Rui développe une personnalité peu émotive…

Les dessins sont vraiment impressionnants, par instant, on a l’impression que c’est un peu brouillon, mais il n’en ait rien. Les pages en couleurs regorgent de nombreux détails jusque dans la coloration. La mise en scène des notes de musique, du son, est aussi très bien trouvée, et montre bien la folie du personnage, du fantôme, mais aussi du morceau. Puisque techniquement Rui recrée le morceau qui a fait la renommée de notre cher Beethoven. Il n’y a pas à dire, je serais vraiment curieuse de découvrir la série en version animé, juste pour voir le cheminement, les changements dans les notes à chaque fois que Rui joue son morceau. Il faut aussi dire que Beethoven écrivait sur du piano, là où Rui joue du violon. J’ignore s’il y a beaucoup de différences entre les deux instruments d’un point de vue « quantité » de notes. Il faut dire aussi que ce morceau phénomène n’est pas uniquement joué au piano, mais par un orchestre tout entier, cela doit ferait donc assez bizarre au début de ne l’entendre qu’en version violon. Pour l’instant, seul le personnage de Rui et son frère sont développés, la mère et le grand-père restent en retrait, même s’ils sont assez faciles à cerner.

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