On oublie trop souvent que, pour être Batman, s'appeler Bruce Wayne, être super entraîné, super intelligent et super riche n'est pas suffisant : il faut aussi avoir un pète au casque.
Ce tome 2 reprend là où L'héritage maudit s'était achevé : Batman face au Gant Noir, qui s'est donné pour mission de tuer le Caped Cruisader en brisant d'abord son esprit. Bien que riche en action, ce tome se veut avant tout psychologique, nous renvoyant dans le passé de Bruce, le traumatisme de la perte de ses parents, son envie de vengeance et sa curiosité de la mort, tout en le confrontant à une nouvelle équipe de super-vilains internationaux.
Sombre mais jubilatoire, cette histoire vous fait traverser des moments difficiles pour mieux vous surprendre par la suite, recyclant des vieilles idées (chapeau bas pour le coup) ou faisant naître des alliances assez surprenante ; à se demander qui est vraiment l'ami, et qui est vraiment l'ennemi...
Bref, une aventure passionnante très riche et très danse signée Morrison : ma seule déception est que DC n'est pas fait revenir J.H Williams III pour bosser dessus, son style m'avait vraiment ébloui dans le précédent tome. Et demain, je cours chez le libraire pour m'offrir Nouveaux Masques : merci Urban Comics de me piquer tout mon argent.