The Dark Knight is Dark again
Qu'est-ce qui pourrait mener Batman, retiré depuis 10 ans, à reprendre son masque et à aller taper la racaille de Gotham ? Il est violent, névrosé, vit encore dans le souvenir de la mort brutale de ses parents, décidé à accomplir une dernière mission, dans une Amérique reaganienne où les médias décident de tout.
Si comme moi on n'accroche pas forcément à certains dessins (pas très lisibles, pas très beaux, comme le chef des mutants et ses nichons musculeux) on y trouvera tout de même une puissance graphique rare et une narration à la première personne qui révèle les tréfonds de la psychologie de Bruce Wayne.
Et il ne faut pas y aller pour bronzer ! C'est Dark, Batou est complètement atteint, rongé par sa haine des rebuts de la société, obstiné jusqu'à prendre des risques inconsidérés et va outrepasser ses propres règles pour arriver à ses fins.
Et, point bonus, Miller aborde la question existentielle de la franchise : est-ce que les méchants existeraient sans Batman ? Et ça je vous avoue, je planche encore dessus.