Year One
Comme tant de séries avant, The Grocery s'offre un tome 0, sorte de récit se déroulant avant l'histoire principale comptée dans les 4 tomes. A la différence d'autres séries (dont Mutafukaz) ce tome...
Par
le 31 mars 2017
Comme SC regorge de critiques positives sur les tomes centraux de la saga, je vais juste parler de ce tome qui semble assez mal aimé. Apparemment, il est sorti avant le tome 4, ce qui explique sans doute le caractère un peu frustré et impatient des critiques qui n'en pouvaient sans doute plus d'attendre la suite (et qui, je pense n'ont pas été déçus par la suite)
Pour ma part, j'ai lu d'un coup la série, puis, a posteriori, j'ai lu ce numéro zero, en bonus, et, du coup, j'ai beaucoup apprécié cette lecture qui enrichissait tout le background des personnages de la série principale, en choisissant de changer de ton, prouvant par là que le scénariste en a sous le pied.
Donc, effectivement, on quitte l'ambiance guérilla urbaine de la série principale pour se placer sur un plan beaucoup plus contemporain, dans l'amérique du XXeme siècle. Si Singelin ne nous épargne pas l'incontournable référence à la Shoah ( on en peut plus de la bouffer à toutes les sauces) c'est pour donner un nouveau goût au pain azyme qui parsème la série principale et lui redonner un sens, avec ce pain de goût médiocre mais qui permet la survie des derniers prisonniers.
Il y a là presque une métaphore du message proposé par The Grocery : dans un monde de merde, il faut que tu accepte une vie sans saveur pour espérer survivre... C'est pas très gai, mais ça a le mérite d'être clair.
Beaucoup de références historiques fortes parfois un peu too much : Rosa Parks, la Shoah, David Koresh... Singelin semble avoir pris un livre d'histoire américaine contemporaine pour y puiser un lien avec ses personnages. C'était pas forcément nécessaire, d'autant que la plupart des lecteurs passeront probablement à côté.
N'empêche qu'à la sortie, ça reste un très bon moment de lecture, qui enrichit le background des personnage, donnant des clés sur certains comme la paternité de sixteen ou l'enfance de certains personnages secondaires.
Pas indispensable pour apprécier la série principale, mais indéniablement bienvenu pour prolonger le plaisir de la lecture une fois le corpus principal consommé.
Graphiquement, la participation d'autres dessinateurs fonctionne plutôt bien, même si Ducoudray domine évidemment son univers de la tête et des épaules.
Créée
le 5 mars 2016
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