Ce serait peut-être celui-ci, le meilleur tome du premier arc ? L'ultime ? OUI !
Après avoir parcouru les 11 premiers tomes, j'ai lu le douzième, qui m'a fait comprendre une fois de plus que tout se justifiait parfaitement par rapport à ce qu'il y avait dans les précédents tomes, notamment dans les dernières pages du tome 12, avec les énormes révélations sur Griffith, qui m'ont laissé ébahi, ça en faisait tout simplement la beauté de cette œuvre, la puissance narrative qu'elle dégage, car tout se justifie parfaitement et tu comprend pourquoi dans les 3 premiers tomes, que le personnage de Guts s'est retrouvé dans une situation pareille, les conflits qu'il a avec Griffith. On sent que Kentaro Miura a énormément bossé le scénario, comme si il avait déjà tout fait à l'avance pour arriver à une telle réussite avec ce tome 13.
Même si le tome 12 était la perfection, ce tome 13 se veut encore meilleur, plus puissant, plus dérangeant et notamment plus difficile à lire. Il faut le dire, c'est le tome le plus traumatisant, le plus triste et le plus angoissant car tout nos protagonistes (qu'on a suivit dans les tomes du 6 à 13) se retrouvent plongés dans un véritable enfer sans fin, ce tome montre vraiment la définition de l'enfer, le vrai, celui auxquels on ne peut pas imaginer toutes les horreurs, l'inhumanité des actes et ce tome 13 exhibe à la perfection ce que je viens d'évoquer.
Le massacre, le viol de casca, la dose de sang, certains monstres aux styles Lovecraftien, dont leur forme est quasi indescriptible, ce qui en fait l'excessivité de cette œuvre. Et traumatisante car quasi tout les persos principaux meurent (Genre : Carcus, Judo et Pippin), c'est tellement marquant que leur présence me manquera sans doute je sais pas combien de temps..
Mais ce tome 13 est une véritable réussite, celui qui fait toute la puissance de l'œuvre nommé "Berserk", et même si dans les dernières pages, la conclusion de ce premier arc se veut assez décevante pour moi, le reste est une ascension horrifique qui marquera sans doute à jamais le lecteur.
10/10