Petit message écolo depuis les 70's...
Une planète industrielle essentielle pour la production de Galaxity. Le retour impromptu de la race native après un petit voyage de 4000 ans et c'est le chaos. La cohabitation entre les terriens exploitant à outrance les ressources naturelles et les extra-terrestres un peu hippies s'avère compliquée.
Nos agents spatiaux temporels vont avoir bien du mal à concilier tout cela. Laureline et Valérian vont d'ailleurs choisir des options diamétralement opposées. Servi par une narration joviale, le scénario souffre d’incongruités régulières mais, comme dans les opus précédents, le réalisme n'est pas la priorité des auteurs. L'ambiance écologique bon enfant pourra séduire les rêveurs et nos sympathiques extra-terrestre, après d'abracadabrantesques rebondissements, finiront dans un rôle tout à fait plaisant.
Le clivage entre les terriens (comprenez les blancs capitalistes) contre les gentils sauvages (voyez la liste infinie des tribus spoliées par les premiers) est un tableau d'actualité en 1972. Malheureusement, il l'est encore cruellement aujourd'hui.
Ce titre, c'était déjà "Avatar" avant l'heure.