Un dernier tome d'une fadeur ahurissante, qui désamorce à grands coups de discours illuminés toute la tension accumulée dans les tomes précédents, et ce, dès la première page. Les révélations finales abracadabrantes arrangent une échappatoire décevante pour cette intrigue pourtant bien démarrée, à la fin de laquelle la plupart des lycéens se retrouvent cantonnés au rôle de spectateurs d'une joute oratoire barbante. Un personnage tire néanmoins son épingle du jeu dans ce drôle de final, c'est Kuruwa, le garçon au caractère le moins vraisemblable, le seul qui s'offre une fin de toute beauté.
Une conclusion bien en deçà du reste, de ce qui aurait pu être une série ficelée de bout en bout dans un drame angoissant.