Histoire d'amour entre IA sur fond de chute de l'humanité bien illustrée mais sans grande imaginatio

Shangril-la décrivait de manière superbe une station orbitale ou l'humanité est réfugiée et la population contrôlée par une surconsommation à outrance, mais passée une introduction alléchante la bande dessinée décevait par son manque d'originalité.
Pour Carbone et Silicium, le dessinateur se renouvelle graphiquement et l'accroche est alléchante. Nous allons accompagner la naissance des deux premières IA humanoïdes. Déjà, elles se créent leur propre langage ... et rebelote aucune originalité dans ses IA. Pire une histoire d'amour sur le long court. Romantique, contrariée... Belle et déjà vu. Que l'on aurait pu apprécier si elle était le fait d'humain, mais me semble être complètement à contresens et douche nos espérances d'une réflexion sur les évolutions possibles de deux IA. Nous voilà avec deux copies conformes d'humain qui ont ceci de particulier de rester elles même quand l'humanité change et s'adapte à son nouvel environnement altéré par notre activité. Ses IA traversant les générations deviennent des témoins de notre avenir. Le prétexte aurait pu être excellents pour présenter les futurs possibles et la diversité des réponses apportées par l'humanité, mais le manque d'imagination consterne.