Fantastique et poétique...
Komikku a l’habitude de dénicher ce genre de titre à l’ambiance fantastique et poétique, empreinte de magie… Et Créatures fantastiques ne déroge pas à la règle. Mêlant subtilement, magie, médecine,...
le 9 juin 2019
Extrait :
Premier tome d’une nouvelle série, que j’ai pourtant depuis un long moment dans ma collection et que je daigne enfin lire. Série assez courte avec seulement cinq volumes, elle se trouve donc en équilibre tel un funambule. Je ne sais pas encore si je vais la conserver, j’attends ma lecture des cinq volumes.
La série démarre assez fort, puisque l’on commence directement avec Tsuiska qui essaie de vendre ses potions, sans succès. La magie perd du terrain face à la science, son point faible étant qu’il faut y croire pour qu’elle soit efficace. Devenue apprentie d’un vétérinaire, il lui met face à ses doutes et faiblesses. Mais il ne va pas pour autant lui dire que c’est inutile, juste qu’il vaut mieux avoir plusieurs cordes à son arc, dans l’utilité du patient que l’on souhaite aider. Dans le cas présent, on parle uniquement des animaux (même si l’humain est abordé également). J’aime beaucoup la dualité entre les deux domaines, science et magie. En vérité, c’est sans doute ce qu’il s’est passé également dans notre Histoire. La science apparaît, se développe et petit à petit le côté magique et spirituel c’est éloigné. C’est à la fois une bonne chose car la médecine a souvent de meilleurs effets, mais pour ce qui est des médicaments… c’est une toute autre histoire. Connaître les plantes et leurs effets est toujours utile, la nature est bien faite après tout. Pour Tsuiska, ses changements sont compliqués à gérer, puisque la magie et la médecine par les plantes sont les seules choses qu’il lui reste de ses parents. Son passé n’est pas encore montré, mais on peut déjà se dire qu’il n’est pas bien joyeux. Au final, les deux méthodes finiront par être complémentaires dans cette série et c’est ce que j’apprécie. Aucune n’est dénigrée par rapport à l’autre, chacune à ses avantages et ils sont utilisés consciemment. Même si le vétérinaire est plus penché sur la science, il n’en reste pas moins ouvert à d’autres méthodes, tant que ça permet de soigner un patient.
L’ouverture d’esprit c’est un peu ce qu’il manque à certains médecins, cette série montre beaucoup de bienveillance et j’aime ça. Tsuiska ne fait que commencer à apprendre comment soigner, même si elle se contente de la magie. J’espère qu’elle évoluera de manière à pouvoir combiner la science et la magie pour soigner ses patients. Malgré l’impression qu’elle donne, elle est plutôt du genre réservée et à tout assumer seule. Ajouter à cela qu’elle panique encore assez vite, ce qui fait qu’elle est vite dépassée, mais elle n’est qu’apprentie après tout, même en magie. Ses connaissances sont basées sur les livres qu’elle a gardé de ses parents, notamment sa mère. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle se contente de recopier ce qu’elle a créé, puisqu’elle tente aussi de nouvelles recettes. Cette partie était d’ailleurs assez drôle… Les deux personnages vont assez bien ensembles, ils sont tous les deux ouverts à l’avis de l’autre, même si ce n’est pas toujours évident. Leur rencontre n’est pas raconté également, j’espère qu’elle aura le temps de l’être d’ici la fin de la série. Pour le reste, la série donne quand même des informations intéressantes, sur les plantes notamment et leurs vertus (comme leurs effets secondaires). Les deux personnages sont très vite attachant, chacun à leur manière. Ils forment un duo complémentaire et sympathique. Même le maître semble avoir eu un passé assez douloureux, son corps peut en témoigner. Je me demande si c’est une connaissance des parents de Tsuiska, ça expliquerait en partie leur rencontre.
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Créée
le 4 avr. 2025
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