Prenez un shaker. Ajoutez une bonne dose de combats entre esprits et aliens, saupoudrez d’une romance improbable, incorporez des bastons dignes d’un film de Takashi Miike sous amphétamines, et secouez avec une énergie frénétique. Voilà, vous venez de créer Dandadan.
Yukinobu Tatsu nous balance un manga qui fonce à 200 km/h sans rétroviseur. L’histoire ne s’embarrasse pas de logique : ici, un poulpe extraterrestre peut attaquer en pleine rue pendant qu’un fantôme lubrique vous poursuit pour des raisons… disons discutables. Mais c’est précisément ce chaos contrôlé qui fait la magie du truc.
Les planches explosent de détails, les scènes d’action sont d’une fluidité bluffante et les expressions faciales des persos mériteraient une étude scientifique. Entre références culturelles et délires assumés, Dandadan réussit l’exploit de ne ressembler à rien d’autre tout en capturant l’essence du manga d’action surnaturel.
En résumé : c’est du grand n’importe quoi, mais du grand n’importe quoi génialement maîtrisé. À lire si vous aimez quand vos neurones prennent des loopings en 4D.