Dans les griffes de la vipère - Spirou et Fantasio, tome 53 par Pierre Rapeau
Spirou, c'est mon héros d'enfance. Je n'achètes pas tous les tomes (je suis plutôt à un rythme d'un sur 3) et j'ai du mal à retrouver des histoires vraiment explosives depuis le départ de Tome et Janry. Ah punaise, si Machine qui rêve avait pu avoir le succès qu'il mérite...
Je découvre cette nouvelle équipe créative, et j'ai vraiment l'impression que pour les créateurs, le personnage est assez fort pour se passer de toute notion de scénario. Pourtant le pitch de départ est excellent ! Mais rien, on rend hommage à un héros formidable sans plus de contenant ou d'aboutissant.
L'album nous crie à la gueule que Spirou est un chic type, et il faut s'en contenter ; si seulement la narration était moins hachée... Un déroulé stupide, une fin ridicule qui contredit le reste de l'épisde: ce n'est vraiment pas bon.
Je suis devenu avec le temps un lecteur plus attaché au comics : il y a un moment où il faut maltraiter un peu les personnage icônes, ne pas lais laisser en mode automatique. Peut-être que 52 page "début-milieu-fin" ne suffit pas, ou que Dupuis s'adresse à un public plus enfantin : c'est juste chiant.
La partie graphique par contre est très chouette, même si il faut s'attacher au faît que les personnages bondissent plus qu'ils ne marchent et que je ne suis pas très fan du Spip quasi humanoïde.
Bref, largement oubliable.