D'une bêtise sans nom.
Tuer des super héros ? Ok.
Du gore ? Ok
Pourrir un univers et le travail des artistes qui ont précédés. Bof.
C'est nul, les dessins de Finch assurent le spectacle mais ça reste méchamment figé et sans vie. Et le scénario... Pendant le crossover Ultimatum, seul Bendis sauvait l'affaire avec une histoire touchante dans son Ultimate Spider-Man. Mais Loeb ! Loeb écrit des personnages idiots. Dans le cadre d'un Avengers Disasembled par Bendis (soit l'idée de finir un cycle avec violence pour en commencer un nouveau), le scénariste a sût donner du corps à ses personnages dans leur dernier moment. Pas Loeb, il s'attache à choquer, ne pas monter d'histoire et faire le maximum de morts pour bien marquer son passage.
Soit c'est une catastrophe énorme. Et pourquoi pas. Mais on aurait pu donner plus de corps aux personnages, plus de dialogues, créer plus d'empathie qu'un stand de tir géant.
En ressortant d'Ultimatum après huit ans de lecture de l'univers Ultimate : on a l'impression d'avoir vu une tornade s'abattre sur des personnages qui n'ont jamais été aussi maltraités, sans raison, sans intérêt. Seul l’écœurement reste. Et comme une suite logique, la deuxième ère de l'univers Ultimate sera catastrophique... Seul l'irréductible Bendis continuera à soigner son Peter Parker avec tout l'amour d'un scénariste quasi paternel, même lors des heures les plus sombres de son personnage. Way to go...