Inégal : on a tantôt affaire à du Deadpool classique et donc très efficace (les chapitres consacrés à Kidpool, Dogpool et Headpool allient une esthétique séduisante à des histoires agréables à suivre), tantôt à un épisode qui frôle l'absence d'intérêt (le chapitre sur Lady Deadpool peine à gagner en intensité, la faute à son scénariste qui se contente de lui faire vivre les mêmes états d'âme que le Wade Wilson original -et donc déjà connus du lecteur-, heureusement donc que notre bon vieux Deadpool sauve ce chapitre par son apparition en fin d'histoire), mais la palme revient bien au dernier épisode, réunissant enfin les cinq membres du Deadpool Corps.
C'estt bien évidemment ironique : on aurait tendance à croire que le dessinateur a pondu ses planches avec un logiciel 3D des années 90 tant ses dessins sont à vomir et polluent littéralement la lecture de ce dernier épisode, qui nous laissent un petit quelque chose au fond de la gorge au moment de refermer cet album. Et c'est bien dommage.
Fort heureusement, un fan du (des) personnage(s) saura en faire fi et savourer comme il se doit ces 120 pages dédiées à son (ses) personnage(s) favori(s). Et sera ravi d'apprendre que c'est Kyle Baker, dessinateur de la cinquième histoire, qui s'est chargé de la réalisation de la série Deadpool MAX, pas encore parue en France (c'est aussi ironique).
PS: Kyle, je te hais.