Mon avis est basé sur la lecture des 7 premiers tomes...
C'est le bouche à oreille qui m'a fait lire ce manga. On me l'a vendu comme étant un manga bien fun et dont l'ambiance me plairait (vu que j'ai écouté (un peu) ce genre de musique il y a presque 15 ans).
Que vaut donc ce Detroit Metal City ? Je dois dire que je suis partagé. Les premiers tomes sont vraiment excellents. Le postulat de départ est intéressant (un mec un peu cucu qui veut percer dans le milieu de la pop mielleuse et qui se retrouve à être le frontman d'un groupe de black métal). Les situations engendrées par cette ambivalence sont très souvent hilarantes (en particulier lorsque Negishi (le héros) commence à péter les plombs pour se transformer en Krauser II (le fameux frontman de DMC). Ajoutez à cela des personnages secondaires totalement déjantés (la manager, les autres membres du groupe, le cochon de DMC...) et vous avez les ingrédients pour faire de cette BD un gros succès. Et ça fonctionne... sur les trois premiers tomes.
Car il faut bien le reconnaitre, la sauce commence à tourner dès le tome 4. Les situations se suivent et se ressemblent. On retrouve toujours exactement le même schéma pour chaque histoire. J'ai même failli abandonner le manga à la fin du tome 5. L'auteur essaie de relancer la machine en proposant un cliffangher qui pique la curiosité du lecteur. Cette nouvelle histoire remonte un peu le niveau. On se retrouve à rire sur certaines séquences. Mais bon, la magie des premiers tomes n'est plus là. Autre point négatif (et celui-ci me gêne beaucoup) : Negishi n'évolue pas d'un iota. Après sept tomes, son personnage est toujours aussi peu intéressant. Je ne parlerais même pas de Yuri, le fantasme de Negishi qui est magnifique dans son rôle de potiche. Une telle bêtise devient presque fascinante.
Au final, je mets un 7 pour ce manga qui m'a fait à plusieurs reprises énormément rire. J'espère que l'auteur réussira à conclure de bien belle manière sa série. Plus que trois tomes...