J'adore Dorohedoro, les personnages sont tous dingues, mais ont des vies normales. Le héro par exemple, il a un tête de lézard et tranche des gens sans hésiter une seconde. Pourtant il a aussi un boulot (merdique), aime s'empiffrer à l'oeil dans le resto de sa copine, et participe aux activités de la ville (comme la dézombitisation ou des match de base-ball inter-hopitaux). Un des aspect très représentatif de ce ton très libre sont les mini-histoires en fin de tome, totalement anecdotique et se rapportant à la vie des personnages, elles sont néanmoins très raffraichissante. Par contre là où le bas-blesse, c'est que l'auteure en fait trop, à vouloir raconté toute la vie de tout ses personnages (et yen a un paquet), l'intrigue principale (une sombre histoire d'amnésie et de trafique de stup') n'avance pas des masses, et le manga a tendance à perdre en intêret au fil du temps. Personnellement j'ai laché, dommage, j'en garde tout de même un très agréable souvenir teinté de tourte à la viande et de vélociraptor.