Dragon Ball a bercé mon enfance, notre enfance, à nous, cette génération X dont tout le monde parle, 15-30 ans, nous avons tous connus et adorer les aventures du petit garçon à la queue de singe.
Il faut dire qu'en 1984, année de sa création, le manga n'en était pas encore au même point qu'aujourd'hui, moins connus, plus stéréotypé, les clichés n'étaient pas encore usés. Dragon ball va devenir le stéréotype du Shonen, et c'est peut être parce que ça a bercé mon enfance que je peux mettre moins de 7 ...
En effet, le style graphisme, bien que propre à Toriryama est relativement pauvre, le scénario est simple, les ennemis de plus en plus forts se succèdent avec des sbires qui seront battus par les amis du héros qui au final sera le plus fort et qui arrangera tout avec les Dragon Ball.
Si la saga Dragon Ball pure et dure (et non DBZ comme ce fut appelé à la Télé) offre encore des histoires différentes, des adversaires à objectifs variés, et des techniques multiples, la suite, à partir de la saga Sayen sera plus limité. Toutes les techniques se ressembleront et plus l'histoire avancera plus le charisme du méchant baissera.
Pourtant Dragon Ball a fait rêvé, grâce à l'humour déjà, mais aussi et surtout grâce au coeur qu'à mis Akira Toriyama dans son manga, je pense qu'on est forcé de reconnaitre qu'au niveau technique, Dragon Ball n'est pas le top du manga mais au niveau émotionnel, c'est un héritage chargé pour nous et donc on ne peut renier cette partie de notre enfance.
PS : Force est de constater, qu'après avoir relu l’œuvre au bas mot, 50 fois, je savoure toujours autant le scénario et la narration, pourtant simpliste quand on fait attention. Je laisse mon 7 "technique" mais je ne peux m'empêcher de me dire que ce manga, c'est avant tout, un de mes plus gros coup de cœur.