Cet album s'articule autour de 3 idées :
- jouer sur les stéréotypes (japonais, allemand...)
- faire tourner encore et encore des gags de manière récurrente (tentative de faire sauter la bombe, personnages évoqués en n° xx...)
- une mystérieuse Noémie reliée à un mystérieux champignon et au glucose...
Le tout se révèle sympathique à travers moult situations burlesques.
Mais du coup à la longue un peu lourd.
Limite bé bêtifiant et souvent trop peu réaliste au regard de la créativité de Franquin dans les albums précédents.
Bref pour attendre un bon album de Fournier, il faudra encore patienter.
Quelques mots pour finir sur les apports du nouvel auteur :
- la modernisation plus prégnante encore mais qui n'en reste pas moins proche du quotidien (projection dans un centre ville, véhicules modernes omniprésents mais pas futuristes...)
- la physionomie des visages s'enrichit (forme des bouches, rôle des sourcils...)
- Spip est désormais un personnage déterminant dans de nombreuses situations et attire les "caméras" à lui. Il faut dire que le Marsu a disparu sans autre explication. Dommage.