Elle s'appelait Tomoji par Antoine RIMBERT
Et revoici le mangaka préféré des français, qui nous livre chez Rue de Sèvres, et non plus chez Casterman, un récit plutôt fade et linéaire.
En fait, comme Taniguchi l’explique en fin d’ouvrage dans un entretien, il s’agit là d’une commande pour un temple bouddhiste que sa femme fréquente et qui fut créé par Tomoji Uchida, personnage principal de ce manga. Et du fait de sa méconnaissance des faits de la vie de Tomoji et de son emploi du temps chargé, il a travaillé avec une scénariste.
Elle s’appelait Tomoji raconte la vie de Tomoji Uchida de son enfance jusqu’à la création du temple. Dans ce premier volume, Taniguchi s’attache à nous montrer la vie frugale et difficile des campagnes japonaises de l’ère Taishô (1912-1926) à laquelle Tomoji fait face, et sa rencontre avec l’homme à qui elle va être mariée.
Peu ou pas de dramaturgie, ce récit est épuré à l’extrême, montrant des événements de la vie du personnage principal. Le dessin est toujours magnifique, la description de la campagne et de cette vie âpre est assez réussit, mais justement cela s’arrête là, et l’histoire peine à susciter l’intérêt du lecteur.
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