Empress ou l'histoire d'une femme voulant échapper à son mari (un tyran galactique) avec ses enfants et avec l'aide de son garde du corps.
Voilà ça c'est l'histoire rien de plus rien de moins, pas ou peu de développement de personnage, un rapide twist de fin sur un personnage pour donner un peu de consistance, mais ça ne va pas plus loin.
Encore une fois Millar fait le minimum syndicale pour sa nouvelle série. Une intrigue plutôt bateau, quelques facilités dans le scénario pour avec des persos über balaises pour se sortir de toutes situation, et quelques erreurs de jugement sur ses personnages.
Si la reine est une gladiatrice de foliche n'ayant jamais perdu pourquoi pas tuer son mari dans la chambre à coucher et hop c'est régler ? Non il faut une cavale a travers les mondes et que son amant se prenne une branlée pour qu'elle y aille. C'est quand même un peu con comme idée. Ne parlons pas du fiston qui ferait pâlir Red richards...
A côté de ça il y a le très grand, l'immense Stuart Immonen et là ça envoie du gros. Stuart c'est le mec capable de tout dessiner, d'avoir plein de styles différents, et encore une fois il le prouve, on est loin de sa peinture sur Superman ou de ses débuts, mais encore aussi très éloigné de certains travaux personnels ou encore de son style cartoony sur NextWave. Il enchaine avec talents les planches rendant une course poursuite interdimensionnel à coupé le souffle, on ne s'ennuie pas une seconde, un vrai page turner, grâce à ses planches d'un dynamisme incroyable.
Au final comme toujours chez Millar on a deux choses. Un scénar plutôt bidon et léger, et un dessinateur hors pair, cet écueil ne fait pas exception, mais se range tout de même dans la partie haute de ses oeuvres récentes.