Un récit court, d’un dessin par planche en petit format, alternant entre le rêve et la réalité, la banalité d’un quotidien de retraités de l’espace et la culture et sauvegarde d’une fleur.
L’auteur nous parle des priorités dans la vie, surtout vers la fin. C’est excellent car le message n’est pas martelé.
Spoiler :
On croirait de prime-abord que le vieux ne s’intéresse plus à sa propre vie, et préfère la fleur, on a du mal à comprendre le lien avec son cauchemar et même avec sa femme. Mais la fin laisse suggérer que la fleur est une métaphore et représente TOUT ce qui lui reste, y compris et principalement le lien avec son épouse. Sauver la fleur, c’est continuer sa relation avec sa femme. Et cela semble plus important que sa propre vie.
J’ai tout de même l’impression qu’il manque un petit quelque chose, pour en faire une œuvre exceptionnelle. Peut-être est-ce seulement le contexte de science-fiction, que j’apprécie moyennement d’une manière générale, mais qui permet d’exprimer des choses (métaphoriquement) par l’utilisation d’une technologie avancée.
Dans l’ensemble, c’est une œuvre excellente pour ceux qui aiment les récits réalistes centrés sur l’humain. Je me renseignerai sur cet auteur que je ne connaissais pas auparavant.