Je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre en ouvrant ce tome de Hellblazer, connaissant l'œuvre de nom uniquement.
Il est aisé de plonger dans cet univers tant le personnage principal est captivant, on a envie de le suivre jusqu'en enfer.
Gath Ennis propose des dialogues et situations percutantes. L'œuvre est bavarde mais ce flot de pensées et de dialogues est une vraie force. Les auteurs proposent des montées en puissance très réussis mais j'ai aimé les passages plus "anecdotiques" aussi.
L'univers graphique proposé par William Simpson et son équipe corresponds bien à l'univers. Je suis toujours étonné par le manque de constance visuel dans ce type de comics. Si certains passages sont excellents avec de belles propositions graphiques et un aspect sale très réussi
Si j'ai beaucoup aimé ce pavé, son ambiance et le personnage de John Constantine, je ne suis pas spécialement sensible à ce genre d'univers (qui manque un peu de profondeur d'ailleurs) et je me demande ce que valent les versions de Hellblazer avec d'autres auteurs.