Ces épisodes de HellBlazer ne m'ont point convaincu, passé les pirouettes scénaristiques, on ne retient pas grand chose de ce tome. Le mordant de Ennis avec ses personnages cyniques n'est pas là, la réflexion sur la mort n'est pas plus poussée que cela, le sous-texte anarchique est présent tout au long du tome.
Le numéro 50 est un exemple parfait de remplissage que donne l'impression de ce tome, à peu près 50 pages dans ce numéro pour justifier 3 pages de ce numéro, bref un classique pour l'époque mais méritait-il une réédition pour autant ? On a aussi droit à quelques histoires en une issue (voire deux), pour lesquels Ennis ne nous offre pas plus de sous-texte que cela, alors que ces exercices sont normalement fait pour mettre en valeur le scénariste. Pour moi le seul point fort de cette œuvre reste le dernier arc de ce tome qui nous montre le cynisme à l'état pur qu'aime et apprécie Garth Ennis.
Pour la partie graphique les dessinateurs n'ont pas tant sué que cela, les décors sont très peu travaillés, mais le dessin colle un poil à l'ambiance voulue.