Je ne comprends pas Gigant et son auteur.
J'ai découvert Oku en lisant ce manga. Je me suis arrêté au Tome 5 car j'en avais juste ras-le-bol j'imagine.
Conscient d'avoir tout fait à l'envers, je commence Gantz afin de laisser une chance à l'auteur et à son aura culte. Je trouve ses traits magnifiques, par ailleurs.
Revenons à Gigant. L'envie de lire ce manga me vient d'une recommandation entendue dans le podcast Pixel Bento, où "Nicolas" en dit le plus grand bien. Quelle erreur d'avoir suivi ce conseille aveuglément.
Les deux premiers tomes m'ont vraiment cueillis. J'ai dévoré ces volumes avec cette passionnante impression de "bizarrerie réaliste", ces enjeux qui se mettent en place tout en soulevant autant de questions. C'était vraiment quelque chose de nouveau pour moi.
Et petit à petit, la bizarrerie se transforme en gêne. La nudité, en voyeurisme. Jusqu'au moment où (très rapidement, dans le récit), le protagoniste (un gamin lycéen) finis par avoir très fréquemment des relations sexuelles avec l'héroïne, plus âgée que lui ET majeure.
Ce genre de relation, assez malsaines de mon point de vue, rentre dans la catégorie d'abus sexuels, si ce n'est même de détournements de mineurs.
Le problème c'est qu'entre l'auteur, les personnages et - moi-même - le lecteur, je semblais être le seul à être très mal à l'aise par leur relation. Ca m'a complétement sorti de l'histoire, d'autant plus que l'intrigue principale, n'avance pas vraiment et continue de soulever de plus en plus de questions, entrecoupée de phases de bastons géantes, prétexte pour voir l'héroïne à poil, balancer des patates qui font virevolter sa poitrine.
Voilà. Faussement complexe, véritablement pervers, c'est ce que je retiens de ce manga. Lecture abandonnée.