La couverture annonce la couleur : "grands froids" nous ramène sur les lieux d'"engrenages", le tome qui reste à mon avis le tout meilleur de la série. De quoi nous mettre l'eau à la bouche, mais aussi une certaine prise de risque, puisqu'il y a à craindre que cet album ne soit qu'un décevant recyclage.
Ce n'est heureusement pas le cas, mais force est de reconnaître malgré tout que le scénario qui accompagne les superbes dessins de Philippe Buchet n'est pas d'une densité folle. Ce n'est pas qu'il se passe rien, et l'album se lit avec plaisir, mais plutôt que quasiment tous les éléments restent en suspension, et qu'on n'a donc pas grand chose à se mettre sous la dent dans l'immédiat.
Promesse d'un tome 18 du tonnerre ou début d'essoufflement de la série ? Réponse dans une année...