Goldorak rebooté.
Quarante ans après avoir dessiné Grendizer, Go Nagai a décidé de le refaire, mais en transformant complètement l'intrigue, les personnages, leurs fonctions, au point qu'on peut dire que Giga est une...
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le 3 mai 2017
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Quarante ans après avoir dessiné Grendizer, Go Nagai a décidé de le refaire, mais en transformant complètement l'intrigue, les personnages, leurs fonctions, au point qu'on peut dire que Giga est une relecture.
On suit les aventures de Luke Fleed, fuyant la destruction de la planète Fleed qui, à bord de son robot Giga Gendizer, va combattre les forces de Vega : il est également accompagné d'une jeune femme, Maria.
Ensuite, on retrouve Luke Fleed en tant que lycéen, donnant de temps en temps un coup de main dans la ferme Makiba qui l'héberge, et qui va revoir Maria, dont on apprend que c'est sa soeur.
Ensuite, je laisse la surprise (je n'ai parlé que des premières pages), mais c'est complètement différent de ce que vous connaissiez de l'univers de Goldorak, à savoir que les forces de Vega sont représentées sous forme d'insectes, les fonctions des personnages changent elles aussi, notamment celle qu'on pourrait apparenter à Venusia ou Alcor. Quant à Grendizer, il est lui aussi assez différent. Si son apparence rappelle encore le Goldorak des années 1970, il a désormais une cape (!), son vaisseau porteur lui sert d'habitacle, et les techniques changent un peu avec une nouvelle version du Cornofulgure... entre autre.
Au départ, j'avoue que j'étais un peu perdu, car je m'amusais à faire un jeu des différences entre Goldorak et ce nouveau robot nommé Giga Grendizer, mais au bout d'un moment, il n'y a plus assez de doigts pour compter ; ce qu'on appelle un reboot complet d'une œuvre !
Quarante ans plus tard, Go Nagai a enfin su parfaire son dessin, avec des proportions à peu près correctes pour les personnages (je pense en particulier à Makiba, dit Riguel), mais le fan service est toujours aussi présent, avec d'innombrables cases sur des culottes, ou des personnages féminins dénudés. Mais c'est une caractéristique de l'auteur, tout comme la violence qui est encore là, avec des soldats qui se font réduire en bouillie, des combats entre robots qui sont détaillés, et il faut avouer que dans ces cas-là, c'est très bien dessiné, avec quelques légers ajouts informatiques sur les volumes ou les impacts.
Je regrette surtout que, et c'est un péché mignon de Go Nagai, celui-ci ne sait pas conclure une histoire, car elle se termine en deux coups de cuillère à pot, comme si l'auteur était pressé par le nombre de pages qui lui restait pour la fin de son manga. Vraiment dommage, car les personnages, anciens et nouveaux, méritaient pour certains un approfondissement.
Mais j'avoue que Grendizer Giga a été une très bonne surprise, car il a su moderniser un personnage qui nous berce tant depuis des années, mais cela méritait tellement plus que deux volumes seulement...
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le 3 mai 2017
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