Gunnm Mars Chronicle, tome 2 par Koala Barbu

Nous retrouvons notre Gally actuelle, revenu sur Mars, et faisant face à son amie d’enfance Erika. Les deux guerrières entament un combat, écho d’un passé lourd et de leur évolution en sens contraire…

Pour ce tome, on s’éloigne de « Gunnm » pour revenir sur du « Last Order ». Enjeux géopolitiques, combats technologiques et futuristes, techniques spéciales et arts martiaux sont le maître mot de ce volume 2. On retrouve donc plusieurs personnages de Last Order, tout en nous rappelant les différentes situations concernant telle ou telle planète et l’évolution qu’il y a eu depuis. A noter que le point fort de ce tome 2, réside dans la clarté de ses explications. La situation est bien expliquée par les différents personnages tout en conservant la complexité des enjeux. Là où on pourrait être perdu, les dialogues sont suffisamment bien écrits pour que ça ne paraisse pas trop compliqué.

Un autre point fort de ce volume réside dans l’introduction réussie des différents personnages que l’on a suivis dans Last Order. En effet, celle-ci est faite avec brio et à aucun moment le fait de faire apparaître tel ou tel personnage ne parait trop « forcé ». Les différents « pop » font donc plutôt naturel, pour notre plus grand plaisir.

Quant au combat Gally/Erika, il n’est pas trop mal bien qu’il ne m’ait pas fait vibrer sur le plan personnel. En effet, il vient trop vite, trop brusquement, et on a du mal à être complètement impliqué dans ce combat. En fait je regrette surtout ce retour à Last Order au détriment des premiers volumes de Gunnm, où les thèmes sont donc moins sombres, moins tragiques et plus orienté Space Opéra que dystopie futuriste. De plus, le dessin moins détaillé et plus simple, nuit à la violence des scènes donc nuit naturellement à notre implication pour Gally dans cet affrontement.

Finalement, le plus intéressant concerne le blablah géopolitique alors que l’action est assez faiblarde. Est-ce contradictoire ? Pas dans ce tome, où le retour de nos personnages préférés et la situation de cet univers passionnant compensent largement l’action dispensable.

Critique originale