Le mec est obsédé.
Les histoires ne mènent à rien, c'est comme quand je me balade pour aller chercher mon pain, il faut que je traverse les 500 mètres avant d'obtenir mon déjeuner composé uniquement de céréales. Ici c'est la même chose, sans le pain, je gagne même rien au change puisque j'ai perdu 16 balles pour ce recueil de ???
Un mec génial m'a dit un jour : "Mon porte monnaie me remercie de lire les scans", j'aurai dû écouter l'adage et me le scarifier à même la peau.
Les corbeaux, la fille et le yakuza
La première histoire de la compilation, l'histoire d'une fille qui nourrit des corbeaux, sauve un Yakuza, le redresse et en fait un gars plus honnête. La plus jolie et la plus sèche/brut.
Une jeune fille si mignonne
Fume l'auteur ca ira mieux
Pour nous qui ne croyons pas en Dieu
Le mangaka s'improvise psychanalyste et défenseur des théories freudiennes sur la corrélation entre ce qu'on recherche dans un couple et nos relation avec les parents. Si j'ai vu mon père battre ma mère dans ma jeunesse, alors il est certains que je vais faire de même à la personne concernée, et que celle-ci sera complètement coincée dans cette spirale victime-tyran si elle aussi s'est fait battre durant son enfance...
Histoire bien plus subtile que ça, j'aime bien en vrai. Les passages théâtrales sont ce qu'ils sont, excessives et pompeuses, elles occupent une bonne partie de la nouvelle. Je préfère Beastars pour le théâtre. L'auteur aime parler de sexe bordel.
Hang
Hang Bang. Non censuré, sauf pour la chatte. Rien A Dire. C'est plat comme le monde.
Lycéenne de l'an 2000
Les blagues sur les lycéennes ca fait bander les auteurs je pense. On est en 2023 ca a mal vieillit.
Le quai de la gare
De loin la meilleure histoire du récit. Parfois l'auteur s'impose comme quelqu'un qui réfléchit avec son autre cerveau (et pas son gland). Bien sûr la bz est là, les Yakuza sont là. L'histoire d'un gamin invisible pour son père, il jalouse sa demi-soeur, la baise au passage, et menace son père. Le personnage principal est un faible, un eucalyptus. Il est décoratif, déconnecté de sa famille, amoureux, justicier gamin, beau et faible. Il entreprend et échoue, il haït beaucoup dans son entourage, ce personnage à l'air pitoyable, et pourtant il tient tête.
Boys don't cry
J'aurai aimé que ca dure plus longtemps. Trop court, humour nul, en relisant ça m'a fait rire. On retrouve l'obsession de l'auteur pour les verges, l'homosexualité et le dépassement de limites (gentil ici).