Huit heures à Berlin est le dernier tome en date de la reprise de Blake & Mortimer et avec tous ses auteurs différents qui travaillent sur cette série mythique de la BD franco-belge on peut parfois se perdre.
C'est un bon album que j'ai lu avec plaisir, l'histoire est prenante et c'est bien dessiné par Antoine Aubin, le dessin n'a peut-être pas la profondeur de Jacobs mais les cases sont détaillées et lisibles.
Ça débute plutôt comme un récit d'espionnage et ça vire vers le fantastique avec une bonne idée de changement de personnalité. Le passage dans un ancien sanatorium soviétique est le meilleur de ce 29ème tome.
C'est dommage que cet aspect fantastique ne soit pas pleinement exploité, le dernier tiers de l'album est plus classique. C'est une lecture divertissante mais cette histoire avait de quoi alimenter une aventure plus sombre de nos 2 héros britanniques. On retrouve aussi toujours Olrik. On peut regretter que le personnage féminin du professeur Mandelstam soit délaissé alors qu'elle apparaît dès la première page.
Dans l'ensemble Huit heures à Berlin est un album de qualité qui devrait satisfaire les fans de la série, il faudrait faire le difficile pour trouver ce tome 29 mauvais ou être un puriste détestant les reprises. A signaler qu'il y a plusieurs clin d'œil dont une apparition d'Alfred Hitchcock.