Le shonen vagabond

Il était un petit bonhomme, qui n'avait jamais jamais voyagé ohé ohé.

Simplement il ne voulait pas rester petit toute sa vie, il fallait qu'il voit la grande vie pour enfin être grand comme celui qui a remplacé son père, pour le retrouver justement lui et lui dire ses quatre vérité du conflit qui en résulterait à son simple regard.

Alors il s'entraina depuis sa plus tendre enfance jusque pile au moment ou il pu partir vadrouiller dans tout ce que pouvait lui offrir son monde.

Car de toute facon.....

Il n'y a rien d'autres à faire

N'est-ce pas ?

Ainsi est né l'aventurier sans repères, à la recherche de la réalité elle-même en faisant abstraction de soi-même, le lien paternel générique étant la seule chose le reliant à lui-même quand il ferme les yeux la nuit.

Il se prépara assez simplement pour suivre les pas de son père.

Peu importe à quel point la route pouvait être dangereuse.

Car

Il n'y a rien d'autres à faire

N'est-ce pas ?

Il rencontrera moults personnes bien sympathiques et assez puissantes pour le suivre, mais cela ne l'a jamais intéressé, ne s'accrochant jamais vraiment à eux, les laissant le suivre par harmonie naturelle : de cette volonté de ne jamais rejeté le bon même si cela ne semble pas avoir de rapport avec sa quête personnelle, comme si la fatalité réunissait les gens de biens et qu'ils s'aideraient mutuellement à atteindre un idéal universel commun.

Moults grand antagonistes aussi, l'entièreté de l'arsenal du mal de sa planète, chaque cartouche tirée au bon endroit apparaissant comme ils (il) voulaient tous se frotter à l'innocence la plus pur, mais pas pour faire le mal juste pour rencontrer le bien insurmontable et se rendre compte de leur propre contradictions et enfin mourir à l'effort.

Puis enfin la parousie, l'élu par soi-même est devenu grand, dans sa rage pour devenir adulte il en a perdu ses pouvoirs et le voilà devenu un simple spectateur du monde qu'il a sauvé en se reliant à son père.

Les hommes partant loin dans des contrées jamais effleurées, comme si ils avaient le besoin de toujours sauver des trucs, pour sauver leur univers globalement, pour que le mal ne se répande pas, n'infecte pas.