Le retour d'une poignée de salopards vers l'ouest dans une galaxie très très lointaine !
Cet univers steampunk à l'échelle galactique, bien qu'intéressant, ne peut sauver un récit bien trop court et des personnages peu fouillés
Les relations entre protagonistes (vivants ou décédés) ne sont jamais approfondies et semblent souvent caricaturales tandis que l'action, à cheval entre la science-fiction et le western, est souvent mollassonne et menée par une héroïne qui n'a décidément pas la place de s'épanouir dans ce format "mini-série" bien trop étriqué.
Puis vient les dernières pages, l'action s'accélérant sans prévenir. Ellis n'a clairement pas le temps d'aller au bout de son idée et se contente comme souvent (CF. Captain Swing), de conclure son histoire par une fin ouverte.
Les dessins de Gianluca Pagliarani quant à eux, nous livrent de temps à autres de bien belles planches malgré des passages souvent maladroits.
En conclusion, Warren Ellis continue de s'entourer de collaborateurs peu connus quoiqu'aux talents intéressants mais s'obstine à construire ses univers dans des formats trop courts. Si cela perdure, d'ici quelques publications les seuls lecteurs qui s'obstineront à lire son travail seront les fans de la première heure. Les autres se contenteront d'acheter les intégrales d'Alan Moore.
Ce qui ne serait pas un mal, soit dit en passant.