L'introduction fait l'éloge de la saga en en parle comme une des plus révolutionnaires de l'histoire des comic books : j'ai hâte, j'ai hâte !
Et bien, petite déception cette fois-ci. L'histoire est, dans son ensemble, loin d'être géniale. Pire, les problèmes d'alcoolisme du héros représente une partie infime de la saga. L'intrigue principale, qui représente les trois quarts du volume, est basée sur un complot orchestré par un ennemi célèbre du Vengeur doré (Justin Hammer, qui marque ici sa première apparition). Le tout reste au final assez banal, et se révèle être un peu trop long : un énième rappel des origines du personnages en milieu d'ouvrage m'a fait perdre un peu d’intérêt pendant la lecture. Heureusement, la sous-intrigue concernant les problèmes de boissons de Tony nous montrent progressivement l'addiction grandissante du personnage. En effet, chaque péripéties du héros est accompagné d'un verre, et ce de plus en plus dangereusement. Ces éléments nous conduisent au dernier épisode du recueil, le meilleur présenté ici, qui lui, est totalement focalisé sur l’addiction de Tony. Celui-ci est alors est très réussi, et arrive à retranscrir parfaitement la gravité de l'état du Vengeur. Après avoir fait ce bilan, il est intéressant de se demander si le titre et la réputation de la saga ne sont au final pas une mauvaise publicité, tant l'on s'attend à tout un ouvrage du même acabit que ce dernier épisode. Sans m'attendre à une grande saga, j'aurais sans doute plus accroché.
J'ai toujours aimé les dessins Old School, je n'ai donc pas de critiques à faire de ce côté là. Le visage de Tony est parfaitement dessiné dans les dernières pages. A noter que John Romita Jr officie sur la saga, ce qui m'a un peu surpris !
Les bonus se contente du minimum : focus sur les origines du personnage et bio du scénariste.
Assez déçu donc. La saga n'est pas foncièrement mauvaise, mais j'en attendais autre chose. Un tome moyen.