La quête identitaire & paternelle se poursuit : le père de Bouzard est-il bien un troll ? Et comment le retrouver ?
L’auteur tire la veine comique & absurde un degré plus loin, créant un petit monde de trolls & d’elfs au coeur des forêts bretonne (car, bien sûr, où d’autre cela aurait-il pu être, je vous le demande, où d’autre ?) On sent un plaisir profond à mêler des personnages poilus à de vieux souvenirs psychédiliques 60s ou à voir des elfes regarder avec nostalgie de vieilles photos de famille. L’humour et la distance de Bouzard font toujours mouche, mais le tome s’écoule plus improbable encore que le premier, plus fantaisiste, avec moins encore de restreinte dans la folie douce de l’humour. Le tout porté avec quelques planches fascinantes, jouant des gags presque muet, par la simple juxtaposition d’une foule de trolls & d’elfes dans un décor du quotidien. Assez impressionnant !