En effet, Midori, le personnage féminin principal, n’est absolument pas un ange. Cela dit, ce n’est pas parce que c’est une fille de yakuza ou parce qu’elle s’amuse à harceler ses petits copains du lycée. Ce n’est « juste » pas une jeune fille un peu nunuche prête à tout pour que le gars qu’elle aime s’intéresse un peu à elle ; et remis dans le contexte de l’époque (le début des années 90), c’est somme toute révolutionnaire !
Midori est égoïste. Hé oui. Elle pense d’abord à ses propres sentiments avant de se demander si c’est bien ou mal. Heureusement pour nous, elle apprend quand même de ses erreurs. Car oui, Midori est imparfaite. Comme 100% des gens. D’ailleurs, ce qui m’a aussi fait plaisir dans ce manga, c’est que la petite fille parfaite (il y en a toujours une, généralement la « méchante » superficielle qui se fait passer pour une Sainte et qui en fait est une sacrée co**asse) n’est justement pas dépeinte comme une personne purement mauvaise. La volonté de l’auteur n’est pas : veuillez détester ce personnage afin d’augmenter le capital sympathie de mon personnage principal svp. De fait, je trouve les personnages féminins parfaitement calibrés et je trouve intéressant de n’en avoir délaissé aucun, ni n’en avoir utilisé aucun au simple profit du personnage principal.
Côté personnage masculin principal, Akira n’est pas seulement le faux bad boy, parce qu’en vrai il un cœur d’artichaut. Ses différentes facettes le rendent à la fois touchant et très énervant. Par ailleurs, la relation entre Midori et lui est extrêmement rigolote dès les premières pages et on se dit « Aaaah, on va bien se marrer avec ce manga ! ». Pas du tout. Enfin si. Concrètement on se marre bien à certains moments. A d’autres on a très envie de l’éclater tout en se disant que la communication dans les années 90, c’était vraiment pas Byzance ; et à d’autres moments encore on en chialerait presque tant son visage transpire la mélancolie.
Parlons on en tiens ! Des expressions. Les dessins sont loin d’être magnifiques et pourtant, ils sont juste parfaits. Oui. C’est tout ce que j’avais à dire sur ce sujet, mais il fallait que je le dise.
Bref ! Je me suis surprise à beaucoup apprécier ce manga, malgré, parfois peut-être, quelques longueurs qui auraient pu être mises à profit pour développer encore un peu plus les personnages secondaires. Mais c’est vraiment parce que j’aime chipoter :D.