En fait, cette série m'a juste fait penser à un manga sur le sport. On remplace le basket par le cosplay et franchement on a le pitch classique "ils vont vivre leur passion à fond !!!". Je ne peux décemment pas mettre une trop mauvaise note à ce genre d'histoire, car c'est très bien d'avoir une passion et de s'y consacrer corps et âme, mais honnêtement, vu l'engouement autour de cette série, je m'attendais à quelque chose de plus travaillé sur la trame annexe : l'histoire entre Marine et Gojô. A part des gags classiques pour ce genre d'histoire, rien de folichon.
Après, c'est vrai que le personnage de Marine est vraiment sympa. Elle est franche et expressive sans passer son temps à hurler de joie non plus. Elle est tellement à fond qu'elle est prête à tout pour ressembler à ses personnages préférés (toujours particulièrement peu vêtus), quitte à mettre Gojô particulièrement mal à l'aise. Ce qui pourrait s'apparenter à de l'exhibitionnisme pur et dur est contrebalancé par le fait que, au bout d'un moment, elle prend toujours conscience que... Tout de même ! Gojô est un homme !
Gojô est un grand classique du genre harem : un mec timide que personne ne remarque et qui subitement attire les convoitises de pleins de nanas toutes mieux gaulées les unes que les autres. Il a d'intéressant qu'il est passionné par les poupées traditionnelles, même si son admiration est présentée de façon un peu glauque quand on y réfléchit trop. Vouer un culte et parler à une tête de poupée considérée comme le summum de la beauté au Japon. Bon. Hein. Voilà. Remplacez ça par un coussin long avec une nana imprimée en taille réelle et...
Bref ! Qu'on soit bien clair, ce n'est donc pas parce qu'on voit des culottes en dentelle et des paires de seins comprimés toutes les 5 minutes que je ne suis pas tombée en amour de cette série. J'ai passé l'âge d'être outrée par ce genre de choses hein :D