Le genre de BD que tu peux résumer en une phrase : "Bah c'est Alex Ross quoi".
Le genre de BD qui s'installe tranquillement au panthéon des oeuvres d'arts.
Le genre de BD qui également te tient en haleine avec un scénario efficace.
Le genre de BD qui développe certains de ses héros, et en sortent grandis.
Le genre de BD qui donnent l'opportunité à certains vilains parfois méconnus de briller.
Le genre de BD qui dévoile ces héros et vilains dans un graphisme absolu.
Oui absolu.
C'est un fou Alex Ross.
Chaque page, c'est une oeuvre d'art, que dis-je, chaque case est une oeuvre d'art. Nous ne lisons plus des héros graphiques, ces héros graphiques touchent du doigt le réalisme tant le dessin est excellent.
Les expressions, la morphologie, les couleurs, les ombres, la lumière, c'est une danse pour les yeux.
L'histoire prend le temps de donner à chaque héros, connu ou discret, son ou ses moments de gloire.
Dès le premier tome, le suspens est omni-présent.
Le plan des vilains commence de façon ... inhabituelle.
Si les scènes d'action sont incroyables, le scénariste nous donne tout de même quelques pages pour souffler un peu et faire le point.
Certains héros "mineurs" ont des rôles clés.
Contrairement à Kingdom Come qui donne une possibilité du futur, l'histoire de Justice peut s'intégrer (ou s'intègre) dans la continuité DC.
Un récit de Justice League comme il nous en faudrait plus actuellement (désolé, le Rebirth n'est pas convaincant).
Le sens du mot "Joker" est respecté à la lettre dans ce récit.
L'histoire quoi.
Le dessin !
LE DESSIN !!
C'est tellement beau.
Ce serait un crime mais je pourrais arracher chaque page et les encadrer.
Bref, c'était trop bon.