Une fois n’est pas coutume, voici mon petit retour sur une lecture que j’ai fortement apprécié : « Crise d’identité » … Et oui je lis aussi du DC à l’occasion ^^
Bien qu’ayant une connaissance relativement limitée de cet univers, cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce récit à sa juste valeur. Bon je vais pas vous mentir, au départ j’ai acheté l’ouvrage uniquement grâce (ou à cause) de la couverture de Turner … oui il fût une époque où ce genre de caprices étaient permis :3 .
Sinon quand on ouvre le bouquin on est vite fixé sur la qualité esthétique de l’œuvre. Même si Turner est bien loin de nos horizons, les dessins de Rags Morales sont impeccables et son trait est précis. Tout comme son interprétation parfaite des expressions du visage et des sentiments humains qui nous laissent totalement sur le cul. Je ne connaissais pas du tout cet artiste et je dois avouer que, là, c’est un énorme coup de cœur.
Concernant le scénar, c’est le second effet Kisscool. C’est écrit de main de maître du début jusqu’à la fin. Bien qu’à la base, la narration soit principalement basée sur l’assassinat de la femme d’Extensiman … Brad Meltzer travaille le dramatisme, la tristesse et la mélancolie à bras le corps (ça fait un bail qu'un comics n'avait pas réussi à me tirer une larme), et nous pond une histoire d’une grande profondeur, qui en plus se paie le luxe de jouer sur plusieurs tableaux. Au final il ne tombe jamais dans la facilité et développe de nombreuse ramifications à son récit.
Nous n’avons donc pas droit à un scénario avec un fil conducteur unique mais bien plusieurs petites histoires qui partent de la même intrigue de base, et qui au final se rejoignent, et auront des répercussions sur la vie de multiples personnages, notamment sur le plan personnel … (pas de noms pour ne pas spoiler ceux qui n’aurait pas encore parcouru l’ouvrage)
Accessoirement on découvre également nos héros sous un jour assez nouveau …. Leur facette sombre en quelques sortent, qui a quelque peu bouleversé l’image parfois un peu trop propre que j’avais de certains d’eux… pour mon plus grand bonheur du coup.
Bref un moment assez mémorable d’une très forte intensité dont la dimension humaine a même réussi à émouvoir la loutre poilue que je suis…