Kamuya Ride, tome 4 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Dernier tome présent dans ma collection pour cette série, je n’ai pas acheté la suite avant de finir ce que j’avais. La raison : le début ne m’a pas trop plu, mais à partir du troisième tome, mon avis commence à changer. Bien sûr, rien ne me dit que la série ne finira pas par retomber dans ses travers, mais pour l’instant, elle s’en éloigne et c’est plutôt bien. De gros ennemis font aussi leurs apparitions, avec un thème comme souvent chez le Tokusatsu dont est inspiré le manga.

Ce qui surprend le plus, c’est la différence de taille entre les monstres, mais aussi envers leur corps version humain. Comment arrivent-ils à le cacher ? L’explication semble donnée dans le tome, durant le combat entre le prince et l’un des méchants, cela pourrait marcher pour expliquer cette différence. Leur design est vraiment stylé, mais je préfère largement leur version en blanc, que celle proposée sur la jaquette. Dans ce tome, Monko et le prince auront des alliés inattendus, leur vision changera d’ailleurs à leurs sujets. Alors que Monko réussi à prendre la fuite, il semblerait que le prince est attiré la curiosité de son père, l’empereur, je crains qu’il ne tente de s’en prendre à lui. Ou bien, il pourrait aussi tenter de la manipuler, l’option qu’il lui explique tout me semble bien peu plausible. Ce qui est dommage, c’est que l’on passe de combat en combat, sans prendre le temps de se poser. Pour savoir, par exemple, la politique menée par l’empereur, s’il est apprécié ou non de la population. Si le pays est riche et prospère, etc… Il n’y a vraiment que ce côté combat, et je trouve donc le résultat un peu vide.

Il m’arrive parfois de mieux apprécier les antagonistes, que les personnages principaux, c’est un peu le cas ici. Même si Monko a du mérite, je préfère largement les deux méchants apparus dans ce tome. Autant niveau design que caractère, leurs capacités sont aussi impressionnantes, tout comme leur manière de passer d’un corps humain à celui de monstre, un peu comme Monko passe à Kamuya Ride. Pour se transformer, pas de chanson, pas de chorégraphie, juste une découpe de leur corps humain. Noritto est de loin mon préféré (je crois que c’est un gars), son côté décalé qui n’écoute rien, mais qui sait comment agir est très drôle. Il a un caractère assez posé, mais tout comme sa comparse, il a clairement des problèmes niveau adaptation. Il finira par faire la même bourde qu’elle en souhaitant la stopper, entraînant deux combats en parallèles où la troupe des boucliers sera totalement inutile. Preuve que le royaume à besoin de Kamuya Ride, mais ça, l’empereur ne l’avouera jamais, et ses soldats, les lâches qui se cachaient pendant le combat, en feront de mêmes.

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